Les crises climatiques et de biodiversité se déroulent parallèlement à la montée d’une vague de politiques autoritaires qui affaiblissent la démocratie et nos droits collectifs. La finance joue un rôle central dans cette trajectoire : elle entraîne le dépassement des limites planétaires et alimente les violations des droits des communautés locales et des peuples autochtones.

Les événements récents illustrent clairement cette situation. Récemment, la Net-Zero Banking Alliance (NZBA) a décidé de suspendre ses activités, sous la pression politique croissante aux États-Unis. Plusieurs grandes banques, dont UBS, se sont retirées de l’alliance ces derniers mois, marquant un tournant pour une initiative qui visait à aligner la finance sur les objectifs climatiques. Dans le même temps, les investissements continuent d’affluer vers des industries destructrices dans le monde entier, de l’expansion des combustibles fossiles à la fabrication d’armes, car les institutions financières favorisent les entreprises qui sapent l’action climatique et bafouent les droits humains.

Comment pouvons-nous changer de cap ? De quel type de système financier avons-nous besoin pour dépasser l’extraction, l’exploitation et la concentration du pouvoir, et construire à la place une économie pluraliste et démocratique ancrée dans le « buen vivir », une économie qui soutient la vie, respecte les communautés et préserve la planète ?

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